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Maroc authentique

un peu d'histoire

Il était une fois…un peuple du désert, qui fit confiance à sa bonne étoile et décida de traverser les grandes étendues arides jusqu’à la mer Atlantique. Mogador était alors un port prospère qui attirait les grandes caravanes qui faisaient commerce d’or, d’argent et d’épices…Les phéniciens avaient
établis un comptoir florissant et convoité…Bientôt la forêt entourant Mogador vit s’installer des douars, des campements de toile où les hommes du désert vinrent s’enraciner près des sources fraiches et des oasis. Ils construisirent un pont qui enjambait l’oued pour les besoins des grandes caravanes…et installèrent un des premiers péages de l’antiquité…El Kantra était né…

Le peuple du désert fourmillait d'idées et avait le sens du commerce. Certaines tribus accompagnaient les caravanes pour les défendre contre les razzias. Ils chevauchaient, rapides et efficaces  aux côtés des dromadaires qui portaient toutes les richesses de l'Orient, et parfois des colonies d'esclaves qui embarquaient au port de Mogador vers d'autres destinations.

D'autres tribus s'installèrent au coeur de la forêt, sur l'ancienne route qui reliait Mogador à Zagora, porte du désert. Ce chemin était le plus court mais également le plus périlleux. A twikjouane (qui veut dire la table, ou le plateau, en langage local), sur une colline de sable, ils installèrent une halte obligatoire pour les caravanes. Ils assuraient la sécurité et le ravitaillement des caravaniers contre monnaie sonnante et trébuchante. 
colline de twikjouane - forêt maritime d'Essaouira

Le pleuple local, installé depuis la préhistoire (on trouve de temps en temps des chopers et des outils en silex taillés qui émergent du sable), vivait de la pêche et de la forêt. Ces berbères virent passer plusieurs civilisations de conquérants, les phéniciens, les carthaginois, les romains, les tribus arabes, mais aussi les portuguais et les français. Mogd'ul premier nom du lieu, devint Mogador, puis Essaouira. Ce comptoir phénicien devait devenir un des endroits les plus actifs grâce à l'activité tintorielle du Murex donnant la pourpre, recueilli sur les îles Mogador, mais aussi grâce à l'activité du port qui emmenait les richesses d'orient et des villes lointaines.
Scala d'Essaouira, fortifiée par les portuguais

Essaouira est aujourd'hui un métissage réussi entre différentes cultures. Ville d'art et de tradition c'est une des plus belles médinas du Maroc. Elle ouvre sur l'Atlantique, ce qui lui vaut d'être balayée par les vents Alizés. Tout autour une abondante forêt d'arbres précieux lui font une couronne verte émaillée de grandes dunes, où une petite activité locale continue de survivre, comme autrefois. Dans cet écrin précieux, El Kantra, autrefois passage permettant de traverser un oued qui arrosait la plaine, est un petit hameau traditionnel, avec ses ânes et ses dromadaires.


La population d'El Kantra est issue des tribus arabes qui se sont installées ici au temps des caravanes, et qui ont progressivement délaissé leurs habitats de toile et leur campement au profit de petites maisons de pierres, reculant au fur et à mesure que le sable des dunes avançait et avalait leurs habitations. La région forme une enclave arabe dans un pays berbère composé de petits cultivateurs.
L'espace El Kantra, se niche dans cette région secrète, à l'écart du monde, à 7 km d'Essaouira


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